Le soleil tombe sans un bruit, au Palais de Tokyo
Entre fantômes de l’histoire et paysages oniriques, l’artiste vietnamienne Thao Nguyen Phan investit le Palais de Tokyo pour un voyage au cœur des mémoires de son pays d’origine, où récits oubliés et formes contemporaines dialoguent avec subtilité. À travers vidéos, aquarelles, sculptures et installations, l’artiste explore les traces laissées par l’histoire coloniale et les traditions orales de son pays. Elle revisite les figures d’Alexandre de Rhodes, missionnaire jésuite du XVIIᵉ siècle, et de Jacques Dournes, ethnologue du XXᵉ, pour interroger la complexité des liens entre la France et le Vietnam. Son travail est également mêlé à celui de Diem Phung Thi, artiste moderniste aux formes modulaires et poétiques, à laquelle elle rend hommage dans un échange artistique inédit.
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Le soleil tombe sans un bruit
Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson – 16e
Du 12 juin au 7 septembre 2025
Nocturne chaque jeudi, de 19h à minuit
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Le monde selon l’IA, au Jeu de Paume
Au Jeu de Paume, la nouvelle exposition Le monde selon l’IA explore l’un des bouleversements majeurs de notre époque : la manière dont l’intelligence artificielle façonne notre perception du monde et transforme nos pratiques culturelles. Conçu spécifiquement pour les espaces du musée, le parcours distingue avec clarté IA analytique et IA générative, tout en inscrivant ces mutations dans une longue histoire grâce à des « capsules temporelles » aux allures de cabinets de curiosités. À travers une sélection d’œuvres créées entre 2016 et aujourd’hui, dont plusieurs inédites, artistes et chercheur·euses interrogent l’impact – souvent invisible – des algorithmes sur nos vies, nos images et nos imaginaires. Plus qu’un simple état des lieux technologique, cette exposition captivante révèle les enjeux éthiques, politiques et environnementaux d’outils omniprésents, qui infiltrent nos sociétés depuis plus d’une décennie.
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Le monde selon l’IA
Jeu de Paume
1, place de la Concorde – 8e
Du 11 avril au 21 septembre 2025
Nocturne chaque mardi, jusqu’à 21h
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Louvre Couture, au musée du Louvre
C’est l’exposition événement du Louvre en 2025. Pour la première fois de son histoire, le plus célèbre des musées parisiens consacre une immense rétrospective à l’histoire de la mode, ou plutôt à l’influence de l’histoire sur la mode. De salle en salle, alors que les pièces présentées (une soixantaine de silhouettes et une trentaine d’accessoires) se succèdent, on observe de fascinants parallèles dressés entre les créations de Karl Lagerfeld, Yves Saint Laurent ou Iris Van Herpen, et les œuvres de l’époque byzantine, de la Renaissance ou des temps modernes. Un dialogue inédit au sein des collections permanentes du musée, qui permet de (re)découvrir à la fois des vêtements époustouflants et des pièces exceptionnelles issues des collections du Louvre.
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Louvre Couture
Musée du Louvre – 1er
Du 24 janvier au 24 août
Nocturne chaque mercredi et vendredi, jusqu’à 21h
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George Mathieu : Geste, vitesse, mouvement, à la Monnaie de Paris
Dans l’art de susciter la curiosité, de provoquer, d’interpeller et d’interloquer, Georges Mathieu fait mouche à chaque fois. Que ce soit à travers ses tableaux de bataille, ses médailles originales ou ses affiches publicitaires pour Air France, l’artiste n’a de cesse de vouloir se démarquer, s’imposer, et surtout donner à voir une toute nouvelle conception de l’art, comme expression immédiate de la subjectivité dans laquelle il évolue. Une figure de l’expressionnisme abstrait à la française à laquelle la Monnaie de Paris consacre une grande rétrospective grâce à une large collection de vidéos, d’œuvres et d’archives, et ce jusqu’à la fin de l’été.
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George Mathieu : Geste, vitesse, mouvement
Monnaie de Paris
11, quai de Conti – 6e
Du 11 avril au 7 septembre 2025
Nocturne chaque mercredi, jusqu’à 21h
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Robert Doisneau. Instants donnés, au musée Maillol
Si le nom de Robert Doisneau est célèbre à travers le monde, on a bien trop souvent tendance à résumer le travail du photographe à une seule image, celle du fameux Baiser de l’Hôtel de Ville. Pourtant, son œuvre est loin, très loin de se résumer à cette seule pièce, puisque celui qui n’avait d’autre but que d’immortaliser la poésie de l’instant présent a laissé derrière lui des centaines et des centaines de photographies (plus de 450 000 pour être précis). Une collection immense de tranches de vie, composée de plus de 300 photographies (en couleurs et en noir et blanc), archives et objets personnels, qui est exposée dans les salles du musée Maillol jusqu’au 12 octobre pour nous permettre de plonger dans l’intimité du génie créatif de Robert Doisneau.
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Robert Doisneau. Instants donnés
Musée Maillol
59, rue de Grenelle – 7e
Du 17 avril au 12 octobre 2025
Nocturne chaque mercredi, jusqu’à 22h
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Maximilien Luce, l’instinct du paysage, au musée Montmartre
Première rétrospective parisienne consacrée à Maximilien Luce depuis plus de quarante ans, l’exposition du musée de Montmartre redonne toute sa place à ce peintre néo‑impressionniste engagé, à la fois témoin des mutations sociales de son époque et amoureux inconditionnel de la nature. Conçue comme une balade sensible entre Paris et Rolleboise, elle invite le visiteur à découvrir ses paysages urbains et ruraux, des rues bouillonnantes de Montmartre aux campagnes paisibles des bords de Seine. Plus intimiste mais tout aussi captivant, le parcours révèle comment cet artiste libertaire, fasciné par Poussin et Corot, a su inscrire ses toiles dans les contrastes de son temps, entre modernité industrielle et nature éternelle.
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Maximilien Luce, l’instinct du paysage
Musée Montmartre
12, rue Cortot – 18e
Du 21 mars 2025 au 14 septembre 2025
Nocturne chaque mercredi, jusqu’à 22h
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CLUBBING, au Grand Palais Immersif
Du Loft au Berghain, des contre-soirées underground aux discothèques les plus extravagantes, la nouvelle exposition du Grand Palais Immersif célèbre l’émancipation des corps et des esprits propres à l’histoire du clubbing, des années 70 à nos jours. Imaginés par l’artiste-commissaire Pierre Giner, les 1 200 m2 d’exposition s’organisent autour d’une piste de danse XXL où se succèdent les grands tubes électro qui ont façonné des décennies de fête. Plus protocolaires mais tout aussi passionnants sont les longs couloirs qui explorent les lieux emblématiques où s’est construite, et continue de s’écrire, cette formidable histoire, dont on apprend les fondateur·rices, les empreintes musicales, les styles visuels ainsi que les divers enjeux sociaux s’y greffant, le tout ponctué d’interventions de DJs, physios, chercheurs cultissimes ou de photographies ô combien nostalgiques.
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Clubbing
Grand Palais Immersif110, rue de Lyon – 12e
Du 13 mai au 1er octobre 2025Nocturne du jeudi au samedi, jusqu’à 22h
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Artemisia. Héroïne de l’art, au musée Jacquemart-André
Pas une seule minute à perdre : il ne vous reste que trois petites semaines pour vous rendre au musée Jacquemart-André et plonger dans l’œuvre d’Artemisia Gentileschi, personnalité au destin hors du commun et l’une des rares artistes femmes de l’époque moderne ayant connu la gloire de son vivant. Jusqu’au 3 août, le musée propose une exposition majestueuse, parfumée de colère, de rage et de théâtralité, autour de l’univers ténébreux de cette artiste violée, torturée et libérée, qui a vu dans la peinture un moyen d’exorciser ses démons. En découle des toiles d’une intensité bouleversante, à la frontière entre le sang, le pardon et la lumière.
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Artémisia. Héroïne de l’art
Musée Jacquemart-André
158, boulevard Haussmann – 8e
Du 19 mars au 3 août 2025
Nocturne chaque vendredi, jusqu’à 22h
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