Ce duo, composé de la chanteuse Bouthaina Nabouli et du producteur Benjemy, allie le timbre chaud de la voix de Bouthaina et les sonorités du luth ou de la darbouka avec les beats synthétiques. Ils seront suivis de Nedjim Bouizzoul, alias Labess, chanteur né à Alger et ayant grandi à Montréal, qui passe de l’arabe, au français ou à l’espagnol, navigant entre flamenco andalou, chaâbi algérien, rumba gitane et rythmes gnawa.
Vendredi 4 juillet, direction le parc du Castel à Floirac pour une soirée électrique : l’énergie soul-rap engagée de la Brésilienne Bia Ferreira, force incontournable de la scène musicale contemporaine, qui définit elle-même son art comme de la « MMP – Música de Mulher Preta » (musique de femme noire), un genre qui est aussi un manifeste politique. Son titre-hymne, « Cota Não é Esmola » (« Les quotas ne sont pas une aumône »), est devenu un étendard pour toute une génération au Brésil. Retour vers le futur ensuite, avec le trio Balani qui explore les vibrations du balafon pentatonique pour créer un son électromagnétique et rétro-futuriste, puisant dans l’héritage des années 60 pour le fusionner à l’électro moderne.
Le jeudi 10 juillet, cap sur Lormont (parc du Bois fleuri) pour Novalima, figure de l’afro-péruvien électronique, et Kidan, duo franco-malien aux accents touaregs et jazz-rock. Clôture le 11 juillet à Cenon (parvis du château Tranchère) avec Kaouann, jazz caribéen, et Votia, voix du maloya réunionnais.