Marsilly : l’installation des bancs publics fait débat au conseil municipal

Juil 4, 2025 | Royan

Le conseil municipal s’est réuni mardi 1er juillet. Pas de point majeur à l’ordre du jour, si ce n’est l’installation récente de bancs publics en béton, évoquée lors des questions diverses et des échanges avec le public.

La conseillère municipale Annie Courcy s’étonne : « Je voudrais parler de l’installation de ces bancs qui n’a jamais été évoquée en conseil municipal. » Pour Hervé Pineau, le maire de Marsilly : « C’est une demande du Conseil de village. »

Cette assemblée consultative demande en effet des bancs depuis plusieurs années, mais n’a pas été associée au choix de ces bancs. Et pour cause, elle ne se réunit plus depuis de nombreux mois, notamment depuis la démission de sa présidente Valérie Bénatar. « Le représentant de la mairie au Conseil de village, qui ne se réunit plus, c’est le maire », précise cette dernière.

« Une de mes voisines a cru que c’était un vieux canapé qui avait été jeté là », poursuit une autre conseillère municipale, Marie Badier. Le maire estime qu’ils pourraient en effet être embellis par les membres de deux associations de peintres amateurs de la commune, « on pourrait imaginer des trompe-l’œil ».

Quant à leur implantation : « Ils ne sont pas à l’ombre », martèle Stéphane Allais, lui aussi conseiller municipal, toujours de la majorité. Hervé Pineau consent à lâcher du lest : « Nous mettrons ça à l’ordre du jour du prochain conseil municipal. Vous pourrez faire des propositions de relocalisation. »

Du côté du public, on s’interroge sur la sécurité et les normes des bancs, « l’ébavurage du béton n’a pas été fait ». Ce qui devrait se faire naturellement pour Hervé Pineau, « ils seront ébavurés au fil du temps ».

Les bancs ont été commandés quelques semaines en arrière par le maire de Marsilly à la société de Tonnay-Charente Bloc Béton 17. Celle-ci explique : « Le maire de Marsilly a commandé neuf bancs. Chacun d’entre eux pèse 1,8 tonne et coûte 300 euros HT. Concernant les normes, nous, nous n’avons fait qu’acheter un moule sur catalogue à notre fournisseur. »