Marsilly : La Cabane face à la mer entre malaise et non-dits de la mairie

Juil 4, 2025 | Royan

Qui en veut à La Cabane face à la mer ? C’est la question du public lors du conseil municipal du mardi 1er juillet, à propos d’une rumeur qui circule sur le port de la Pelle, au sujet du lieu racheté par la mairie au cours du premier mandat (2014-2020) du maire Hervé Pineau.

Entièrement rasée et reconstruite, mais loin de l’identique, avec des élus et des bénévoles, la cabane s’était vue transformée en une sorte de point info tourisme, mis en gestion par une délégation de service public auprès d’un retraité des transports publics. À la fin de la saison 2022, ce dernier avait décidé de passer la main.

« Le repreneur devra animer le lieu, proposer un service marchand, avec une restauration légère en cohérence avec la mer. Il devra également proposer un petit service de dépannage de vélo, ainsi que s’occuper de l’entretien des sanitaires publics », avait expliqué le maire de la commune, tout en précisant : « Le modèle économique reste à trouver pour le repreneur. » Puis, le Conseil municipal avait retenu la candidature d’un ancien traiteur parisien.

Depuis, la clientèle a grandi, la carte a évolué, sans se cacher derrière son petit doigt, en toute transparence et connaissance du maire. « Le secrétaire général de la préfecture a été alerté par le comité conchylicole et a regardé les réseaux sociaux et lu la presse », explique Hervé Pineau.

Une réunion est prévue avec la préfecture le 7 juillet prochain. « On va prendre des ordres. Le secrétaire général de la préfecture m’a expliqué qu’il allait falloir trouver une ligne de crête », poursuit Hervé Pineau.

Stéphane Allais, conseiller municipal, parle d’ostréiculteurs « jaloux », alors que le maire précise : « Entre Charron et Marennes, c’est le coin le plus merdique de France. » L’ancien traiteur, qui a repassé une licence restauration à la demande de la mairie, se dit las de ces guerres intestines.

La préfecture devra décortiquer ce dossier, où se mêlent lieu de convivialité et transformation de la cabane par la commune entre 2014 et 2020, puis autorisation d’exploiter au regard de la loi Littoral.