Pont-l’Abbé-d’Arnoult : l’ensemble vocal Mosaïque de Rochefort a enchanté l’église Saint-Pierre

Juil 2, 2025 | Royan

L’ensemble vocal Mosaïque de Rochefort s’est délocalisé le 28 juin en choisissant de venir découvrir l’église Saint-Pierre de Pont-l’Abbé-d’Arnoult.

Une cinquantaine de choristes étaient réunis, sous la direction du musicien colombo français Edwin Florez accompagné au piano, à l’heure du thé, pour divertir les mélomanes pontilabiens, heureux à plus d’un titre, puisqu’en venant découvrir des musiques sacrées du monde entier, ils profitaient d’une fraîcheur bienfaisante. Un voyage qui conduisit le public du Requiem de Ramiro Reald en latin, à l’Alleluia de Bryan Sharpe en anglais, puis « Esto les Digo » en espagnol jusqu’aux accents celtiques de Karl Jenkins, avant le challenge proposé par Edwin Florez avec la dynamique « Little Jazz Mass » de Bob Chilcott : le rythme avait entraîné un trac perceptible chez quelques choristes.

C’est là le charme d’une chorale : réunir des choristes timides, ceux qui ont une voix magnifique et ceux qui ont acquis de l’expérience et de l’assurance en travaillant. Le travail personnel et les répétitions avec le chef de chœur apportent l’harmonie et la richesse sonore conduisent le groupe à la performance musicale. Ce cocktail de valeurs, sous les voûtes des églises quasiment millénaires, merveilles créées autant pour leur architecture que pour leur acoustique, fait la magie du concert, et l’« Ave Maria » dit de Caccini interprété tout en finesse et subtilités fut un instant de pur bonheur.

Le sourire lumineux d’Edwin Florez remercia les choristes et les applaudissements nourris des spectateurs suscitèrent un bis avec le « Kyrie » de Chilcott, puis un second avec « Evening Rise », chant spirituel des Indiens Hopi. Le chœur, aux pupitres équilibrés, accueillerait volontiers d’autres choristes, des hommes surtout : il n’est pas nécessaire d’être lecteur. Le répertoire est choisi dans la musique sacrée, classique, ou des chants médiévaux, avec des compositeurs anciens ou contemporains.

Edwin Florez remercia le père Vallens et la municipalité qui ont permis ce concert.