Le GHR Paris IDF, l’UMIH Paris IDF, le SNEG le collectif Culture Bar-Bars et Culture Nuit demandent à l’Etat d’arrêter de prélever les comptes personnels des restaurateurs

Juil 1, 2025 | Paris

Des dizaines de témoignages révélant des prélèvements abusifs ont été collectés. Il s’élevent au total à des dizaines de milliers d’euros. Une adhérente du GHR Paris IDF s’est même vu prélever 3 comptes bancaires personnels, dont un compte partagé avec son conjoint, pour un total de 8000 euros ! Tandis qu’un autre adhérent s’est vu prélever 1500 euros sans aucune explication, toujours sur son compte personnel. Ces situations ne sont malheureusement pas des exceptions, nous en comptabilisons plus d’une centaine à ce jour.

Si c’est bien la Ville de Paris qui adresse (avec un zèle tout particulier) les contraventions, c’est l’Etat qui est responsable des prélèvements. Nous nous abstenons de toute accusation de malhonnêteté à l’encontre de l’administration fiscale, mais nous ne pouvons cependant exclure une évidente incompétence.

Alors que les restaurateurs, cafetiers, propriétaires de bar, ont été successivement accablés par des chiffres d’affaires en chute libre lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, par des factures d’électricité astronomiques, par une pénurie de main d’œuvre, par une météo capricieuse…ce nouveau dossier met définitivement le couteau sous la gorge de nombreux professionnels.

Nous appelons le Premier ministre, François Bayrou que nous avons interpellé par courrier sur la situation, ainsi que la ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Économie sociale et solidaire de la France, Véronique Louwagie, à se saisir sans plus attendre du sujet.

Nos cafés, hôtels et restaurants, gardiens séculaires de l’art de vivre à la française, font battre chaque jour le cœur de Paris. Pour continuer à enchanter des millions de visiteurs et faire rayonner notre culture à travers le monde, nous avons besoin de respirer. Notre patrimoine vivant mérite mieux que d’être asphyxié par des pratiques administratives aussi injustes qu’inefficaces.