Mission du ministre de la Culture et des Communications à Paris

Juin 26, 2025 | Paris

Mission du ministre de la Culture et des Communications à Paris. Des avancées importantes pour le renforcement de la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique + Les faits saillants

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, s’est rendu à Paris du 18 au 20 juin dans le cadre d’une mission officielle afin de poursuivre les actions du gouvernement du Québec pour promouvoir la découvrabilité des contenus culturels.

Lors de cette quatrième mission à l’UNESCO, où le ministre a pris officiellement la parole pour la troisième fois, celui-ci a rappelé l’urgence d’agir et l’importance de se mobiliser afin de faire preuve de courage pour que nos langues et nos cultures puissent non seulement traverser la révolution technologique, mais en sortir renforcées. Cette prise de parole à l’ouverture de la 10e session de la Conférence des Parties à la Convention de 2005 s’inscrit dans la longue lignée des actions du ministre en faveur du renforcement de la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique. Citons notamment l’appui du Québec à l’une des recommandations émises par un groupe de 18 experts internationaux sur le sujet, qui visait l’adoption d’un protocole additionnel à la Convention. Rappelons en effet que le Québec avait coorganisé, conjointement avec le Canada, la première rencontre du Groupe de réflexion sur la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique à Québec, en mai 2024.

Cette 10e session de la Conférence des Parties revêtait une importance particulière. Les 159 Parties, dont le Canada (Québec), ont notamment décidé d’aller de l’avant avec des travaux relatifs à un protocole additionnel à la Convention de 2005. En marge de la Conférence des Parties, le ministre a pu en outre s’entretenir avec le sous-directeur général pour la Culture de l’UNESCO, M. Ernesto Ottone, la ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Mme Elisabeth Degryse, ainsi qu’avec la ministre de la Culture du Brésil, Mme Margareth Menezes, sur les priorités du Québec relativement à la Convention de 2005 et en culture. De plus, le ministre a pu tenir des rencontres stratégiques avec des partenaires de la Francophonie, notamment l’Administratrice de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Mme Caroline St-Hilaire, et l’ambassadeur de l’Arménie en France et auprès de l’OIF, S. E. M. Arman Khachatryan, ainsi qu’avec des partenaires français clés sur les enjeux et défis du secteur de l’audiovisuel.

Le ministre Lacombe a de plus participé à la célébration mondiale organisée par l’UNESCO pour souligner le 20e anniversaire de la Convention de 2005. Le Québec a joué un rôle précurseur dans l’élaboration et l’adoption de la Convention de 2005 et continue d’exercer un leadership en matière de diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique. Plus récemment, en mai dernier, le Québec a été l’hôte de la 5e Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie. Coorganisé par le gouvernement du Québec et l’OIF, cet événement s’est conclu par l’adoption d’une déclaration commune des ministres de la Culture autour des enjeux de découvrabilité des contenus culturels francophones. Au niveau national, le ministre a déposé en mai dernier le projet de loi109, affirmant la souveraineté culturelle du Québec et édictant la Loi sur la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique.

« Aujourd’hui, à l’UNESCO, nous avons fait un grand pas en avant : nous avons décidé d’avancer avec des travaux sur un protocole pour protéger nos cultures dans l’univers numérique. C’est ce que je défends depuis longtemps. Le Québec a besoin de cet outil juridique international. Le monde aussi. On avance! »

– Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

Faits saillants

  • La découvrabilité d’un contenu dans l’environnement numérique fait référence à sa disponibilité en ligne et à sa capacité à être repéré parmi un vaste ensemble d’autres contenus, notamment par une personne qui n’en faisait pas précisément la recherche.
  • Selon l’UNESCO, la diversité des expressions culturelles est la pierre angulaire de notre patrimoine commun et de notre avenir. Le terme englobe la mosaïque de traits distinctifs, de traditions et d’identités qui émergent des différentes cultures à l’échelle mondiale.
  • La 5e Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie a réuni les États et gouvernements membres, associés et observateurs de l’OIF autour des enjeux de découvrabilité des contenus culturels. Au terme de cette conférence, une déclaration commune a été adoptée dont un des engagements convenus est de « porter une position concertée dans les enceintes internationales dont les travaux peuvent concourir au renforcement de la diversité culturelle et linguistique dans l’environnement numérique, notamment l’UNESCO, afin d’y favoriser des avancées concrètes et cohérentes avec les priorités francophones ».
  • Le Groupe de réflexion sur la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique est composé de 18 expertes et experts indépendants provenant de 18 pays. Son rapport, déposé en décembre 2024, comportait 11 recommandations visant à mieux outiller les Parties face aux enjeux du numérique. L’une d’entre elles vise l’adoption d’un protocole rattaché à la Convention de 2005, afin qu’elle reflète davantage les bouleversements numériques actuels, particulièrement dans le domaine de l’intelligence artificielle.
  • Le projet de loi n109, affirmant la souveraineté culturelle du Québec et édictant la Loi sur la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique, déposé par le ministre en mai dernier introduirait dans la Charte des droits et libertés de la personne un droit d’accès à des contenus culturels d’expression originale francophone.
  • Ces actions fortes visent à protéger de façon durable la spécificité linguistique et culturelle du Québec dans l’univers numérique, alors que les habitudes de consommation culturelle évoluent rapidement.
  • Le ministère de la Culture et des Communications du Québec et le ministère de la Culture de France ont lancé, en février 2025, la Stratégie France-Québec 2025-2030 pour la diversité des contenus culturels dans l’environnement numérique.

Faits saillants

La découvrabilité d’un contenu dans l’environnement numérique fait référence à sa disponibilité en ligne et à sa capacité à être repéré parmi un vaste ensemble d’autres contenus, notamment par une personne qui n’en faisait pas précisément la recherche.

Selon l’UNESCO, la diversité des expressions culturelles est la pierre angulaire de notre patrimoine commun et de notre avenir. Le terme englobe la mosaïque de traits distinctifs, de traditions et d’identités qui émergent des différentes cultures à l’échelle mondiale.

La 5e Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie a réuni les États et gouvernements membres, associés et observateurs de l’OIF autour des enjeux de découvrabilité des contenus culturels. Au terme de cette conférence, une déclaration commune a été adoptée dont un des engagements convenus est de « porter une position concertée dans les enceintes internationales dont les travaux peuvent concourir au renforcement de la diversité culturelle et linguistique dans l’environnement numérique, notamment l’UNESCO, afin d’y favoriser des avancées concrètes et cohérentes avec les priorités francophones ».

Le Groupe de réflexion sur la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique est composé de 18 expertes et experts indépendants provenant de 18 pays. Son rapport, déposé en décembre 2024, comportait 11 recommandations visant à mieux outiller les Parties face aux enjeux du numérique. L’une d’entre elles vise l’adoption d’un protocole rattaché à la Convention de 2005, afin qu’elle reflète davantage les bouleversements numériques actuels, particulièrement dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Le projet de loi n109, affirmant la souveraineté culturelle du Québec et édictant la Loi sur la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique, déposé par le ministre en mai dernier introduirait dans la Charte des droits et libertés de la personne un droit d’accès à des contenus culturels d’expression originale francophone.

Ces actions fortes visent à protéger de façon durable la spécificité linguistique et culturelle du Québec dans l’univers numérique, alors que les habitudes de consommation culturelle évoluent rapidement.

Le ministère de la Culture et des Communications du Québec et le ministère de la Culture de France ont lancé, en février 2025, la Stratégie France-Québec 2025-2030 pour la diversité des contenus culturels dans l’environnement numérique.

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