Le Chat a enfanté un guépard.
Merckx et son compagnon fondent sur les deux leaders à 7 km de l’arrivée. Le sprint à quatre n’est qu’une formalité pour Eddy, qui s’impose à Aix-les-Bains. Où il apprécie à sa juste valeur cette première journée de repos et, surtout, sans vélo.
« Je ne cacherai pas que mon kyste à la selle me donne quelques inquiétudes. La plaie n’est toujours pas refermée, encore moins cicatrisée », regrette le maillot jaune, qui, désormais, ne semble avoir plus qu’un seul véritable rival : « Poupou », dont la popularité n’a jamais atteint de tels sommets.
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Mais les fans de Poulidor vont vite déchanter car, au lendemain de la journée de repos, c’est le vétéran français qui connaît une « journée sans ». Il explose dans le Galibier, cède 5:16 et recule à la 6e place au général, à Serre-Chevalier où le champion d’Espagne Vicente Lopez-Carril, lauréat du jour, a pris son relais (3e à 2:34), dans la foulée de son équipier Aja (2e à 2:20).
À douze jours de l’arrivée à Paris, ce sont les derniers adversaires de Merckx, puisque, ce même jour, Bernard Thévenet, exténué, abandonne. Un an plus tard, le coureur de l’équipe Peugeot brillera d’un autre feu. Mais cela, c’est une autre histoire…
(à suivre…)
Le top 5 : 1. MERCKX Eddy 131,5 km en 3h46 : 44 ; 2. MARTÍNEZ Mariano (Fra) ; 3. POULIDOR Raymond (Fra) ; 4. AJA Gonzalo (Esp) ; 5. BERTOGLIO Fausto (Ita) à 1:02…
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