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Ce samedi soir, le centre-ville d’Albi s’est transformé en un vaste théâtre à ciel ouvert pour accueillir la 14e édition de la Nuit Pastel. Entre déambulations lumineuses, spectacles aériens et traditions catalanes, les Albigeois ont célébré avec ferveur un événement devenu incontournable, marqué cette année par les quarante ans de jumelage entre Albi et Gérone.
Sous un soleil de plomb dès 17h ce samedi, les rues du centre historique d’Albi se sont animées au rythme de la musique, des rires et des pas de danse. La Nuit Pastel, organisée tous les deux ans, était en effet de retour et a offert aux Albigeois plus de vingt rendez-vous gratuits. Cette 14e édition avait de particulier le fait qu’elle était placée sous le signe de la Catalogne, à l’occasion du 40e anniversaire du jumelage entre la cité épiscopale et Gérone.

DDM – EMILIE CAYRE

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Le public a donc pu vibrer au son des fanfares catalanes des compagnies Coblatropic et Banda del Rec, qui ont enflammé les artères de la ville. Les géants, emblématiques de la culture populaire catalane, ont déambulé dès 19 heures avec majesté, suscitant l’émerveillement des enfants. Autre moment fort de cette Nuit Pastel, les impressionnantes « castells », pyramides humaines pouvant atteindre plusieurs mètres de haut, ont tenu la foule en haleine.

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Dans le hall du Grand Théâtre, la compagnie Cridacompany a séduit les spectateurs avec ses performances mêlant acrobatie et poésie visuelle. Une proposition originale et délicate, à l’image de cette Nuit Pastel pas comme les autres.

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À la tombée de la nuit, le final tant attendu sur la place Sainte-Cécile a tenu toutes ses promesses. Les Plasticiens volants, fidèles à leur réputation, ont offert leur spectacle poétique et monumental « L’Étranger – Voyage en Absurdie ». Il s’agissait d’un conte visuel inspiré des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Leur créature géante (22 m de haut) avec son bandeau rouge et son pantalon violet, illuminée et suspendue dans les airs aux côtés d’une colombe, a raconté une histoire féerique sous les étoiles.

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La fête a été belle et on a déjà hâte d’être dans deux ans pour la 15e édition. In fine, Albi a prouvé une fois de plus que la magie opère quand la ville entière devient une scène.