Le collectif montpelliérain Yao organise son premier festival de musique et danse traditionnelles à partir de ce vendredi 23 mai. Trois jours de rendez-vous ponctués par le « Bal’lumé » le dimanche à la Maison pour tous Léo-Lagrange de La Paillade.
« Traditionnelle ne veut pas dire figée dans le temps. La transmission peut s’accompagner d’une réflexion sur ce que l’on veut conserver ou pas. » Le Collectif Yao, qui œuvre toute l’année autour de la passation des pratiques de la danse et de la musique traditionnelles (des bals pieds nus, une chorale de chants à danses, des cours de danse trad’…), organise son premier festival ce week-end à partir de ce vendredi 23 à Montpellier.
Public renouvelé
Au programme de ces trois jours, plusieurs rendez-vous originaux qui prouveront que les danses et musiques populaires évoluent et touchent un public renouvelé. Et ce sont les deux artistes au féminin du duo Garenne, Clémence Cognet et Noëlle Nioulou, qui ont été choisies comme fil rouge de ce week-end. Elles proposeront dès ce vendredi 23 un concert de musique baroques-trad’au studio La Nef (20 h 30). Puis le samedi 24 mai de 10 h à 17 h, place à la réflexion lors d’un stage de réécriture de chansons traditionnelles au Carrousel.
Du trad’ au jazz
Enfin le dimanche, le Bal’lumé entraînera les festivaliers dans la danse dans la grande salle de la Maison pour tous Léo-Lagrange à La Paillade. À 14 h, le duo Garenne animera un atelier de bourrée 3 temps suivi d’un bal où les danses du Massif Central seront présentes. Elles laisseront ensuite la place à l’homme-orchestre Jonathan Balmefrézol, d’Octopulse, avec son trad’ aux accents jazzy.
De la danse, il y en aura aussi le samedi soir à 20 h 30 à Fabrègues, avec les groupes « Duo des Cîmes » et « La Mèche » invités par l’association Les Eaux Blanches à Fabrègues (20 h 30 à une heure, au centre culturel José-Janson). Le trad’attire un public de plus en plus éclectique.
Pour ce festival, les tarifs de chaque rendez-vous ont été calculés au plus juste afin de permettre notamment aux jeunes de s’y rendre tout en rétribuant le travail des artistes. Pour son premier festival, le Collectif Yao espère ainsi réussir son pari !