Soutenue par le Cercle Mozart, la première édition du Festival des émergences aura lieu le samedi 17 mai au Kiasma de Castelnau-le-Lez
Donner toutes les clés du cinéma à la jeunesse. Tel est l’objectif insufflé par Pascal Miralles, directeur artistique de l’évènement pour la toute première édition du Festival des émergences, le 17 mai prochain au Kiasma de Castelnau-le-Lez.
« On crée un festival qui est entièrement dédié à la jeunesse. C’est vraiment créer quelque chose d’innovant puisqu’on va essentiellement s’intéresser à eux », explique Pascal Miralles.
Durant cette journée, les jeunes pourront rencontrer des professionnels du spectacle et se renseigner sur les différentes voies possibles pour accéder aux industries culturelles et créatives (ICC). De 9 h à 17 h, un village de création sera installé avec ateliers, tournage, débats, rencontres, projections et une masterclass avec le parrain. Le nom de ce dernier n’a pas été dévoilé mais la promesse est faite d’une personnalité reconnue. Une remise de prix sera ensuite organisée le soir pour récompenser les lauréats du concours du « Pocket Film ». 17 participants de moins de 18 ans ont dû réaliser un film de dix minutes maximum sur le thème de la liberté.
Porté par le Cercle Mozart, l’évènement a pour but de mettre en lumière tous ceux qui font le territoire. « Dans notre région, les industries liées au cinéma, à la création artistique, sont absolument essentielles. Que ce soit en termes de valeur ou d’emploi et d’économie », salue Jean-Marc Maillot, président du Cercle Mozart. En effet, depuis quelques années, l’Occitanie est devenue la deuxième région de tournage en France derrière l’Île-de-France. La dynamique se poursuit avec la création de nouveaux studios.
Le festival axe donc sur la jeunesse pour sortir du lot. « C’est un créneau qui n’existe pas dans le domaine. On ne veut pas promouvoir que les comédiens, il y a aussi les techniciens et tout l’écosystème autour », souhaite Pascal Miralles.
La journée a aussi pour intention de déconstruire les préjugés sur la fragilité du métier. « On dit que c’est précaire mais c’est faux. Tous les métiers du cinéma sont accessibles. Avec le nombre de séries tournées ici dans le futur, ça va permettre à toute une jeunesse de travailler dans le secteur », estime le directeur du festival.
Sur le long terme, l’objectif est de pérenniser l’évènement et de lui faire prendre une ampleur nationale.