« Mes parents pharmaciens étaient amis de fac avec Marie-Catherine Gres-Faure, dont le fils est atteint de choroïdérémie et qui a fondé l’association il y a vingt ans. Le gène n’affecte que les hommes et il est transmis par la mère, témoigne le jeune ingénieur de 25 ans. C’est mon copain d’enfance, donc je suis très sensibilisé à la cause. »

Nathalie Daury-Pain
C’est donc ainsi que l’idée lui est venue de ce périple qu’il effectue courageusement avec des étapes de presque 100 km par jour sur sa monture de 40 kilos. « Je suis émerveillé par ce que je vois, ce que je vis, par ce pays que j’aime tant et que je ne connaissais pas si bien que ça, reprend Julien Guillaud. Je suis souvent hébergé par des gens de l’association qui sont adorables. »
La nuit du 30 avril au 1ᵉʳ mai, il l’a passé à Médis chez Marie-Claude et Jean-Pierre Aupy qui font partie de l’association. Des galères ? Il en connaît aussi, comme cette traversée du Pays basque sous des pluies torrentielles, une chute à cause du vent ou ce rayon cassé à Toulouse. « Il y a toujours quelqu’un pour m’aider. Et puis, cela me permet de parler de la maladie. »
Alors que son objectif était de récolter 2 000 euros, il en était déjà ce 2 mai à 3 900 euros au profit de l’association. Après La Rochelle, Nantes, Tours, il arrivera à Paris le 10 mai, lors du congrès international d’ophtalmologie au Palais des congrès.
Il est possible de faire un don grâce au lien https://www.alvarum.com/guillaudjulien2